Source Code
De Duncan Jones
De Duncan Jones
Si je voulais voir ce film, c'est pour l'origin
alité du concept et pour Duncan Jones, le réalisateur, qui a fait Moon: un film de SF plutôt pas mal dont je m'étonne de ne pas avoir parlé ici. Certainement par manque de temps. Rapidement Moon manquait un peu d'ambition et de puissance (les thématiques sont là, mais n'amènent à pas grand chose), mais qui parvenait tout de même à intéresser par bien d'autres aspects, notament son approche de la SF qui revenait aux années 70 post 2001 l'odyssée de l'espace. De la SF comme on en fait plus, en somme, et ça ça m'a fait plaisir. J'ai tendance à préférer la SF quand elle va s'interesser aux questions plus qu'aux univers ou aux effets. Néanmoins, de Source code, je n'en attendais pas tant, je savais avant d'y aller qu'il s'agissait d'un film de studio avec une ambition de divertissement 1er degré avant tout. Mais j'espérais que Duncun Jones saurait apporter sa patte, et qu'il exploiterait certaines de ses thématiques personnelles... Et bien j'ai eu ce à quoi je m'attendais ou presque. Oui, presque, parce qu'on ne peut pas dire que Jones ai su vraiment exploiter quoique ce soit, mais il a néanmoins apporté une dimension humaine à un film qui aurait très bien pu rester du divertissement bébête ou purement formel voire conceptuel. C'est plutot une bonne chose, même si ca reste du domaine de l'infime. Après, qu'ai-je pensé du film du point de vue divertissement? Pas une réussite non plus. Ca manque cruellement d'idée au niveau des péripéties, c'est attendu sans grande surprise ni tension. Malgré tout, j'ai apprécié de regarder ce film pour son originalité, ça change des standarts hollywoodiens -je pense que le succés d'Inception y est pour quelque chose-. Aussi, la construction du film permet d'accrocher à l'histoire, quelques questions intrigantes restent en suspend quasiment jusqu'au bout, ce qui nous permet de tenir jusqu'à la fin, car finalement, ce sont les questions humaines (la famille, l'aliénation, la mort) qui tiennent en haleine plus que le côté polar du film. L'enquête est assez naze en soit, mais le film est bien mieux que cette enquête.
Je pense que c'est un film à voir par curiosité, même si c'est loin d'être un indispensable. Pas une réussite (difficile quand les studios tirent les ficelles), mais un film intéressant pour ce qu'il aurait pu être.
Minuit à Paris
de Woody Allen
Je ne suis pas toujours fan de Woody Allen, surtout de ces derniers films. Même si j'avais bien aimé Vicky Christina Barcelona, sorte de réalisation fantasmé d'un auteur qu'on sait sensible à l'art et à la séduction (et Whatever works m'avait bien fait marrer). Ici, ce sont les mêmes grandes thématiques: le fantasme, l'art, la séduction. On à une vision de Paris totalement fantasmée, accés sur ces grands "aspects" (jamais on y parle de la pollution ou de la circulation par ex...), où Owen Wilson campe un Woody Allen parfait. Car oui, Wilson joue le même rôle que tenait Woody à chacun de ses films dans les années 70: passioné, exalté, relation de couple conflictuelle, verbiage, humour décalé et sarcastique... Les névroses en moins tout de même. On dirait qu'en vieillissant, les névroses de notre jeune Woody se sont transformés en désir de mettre en image ses fantasmes, sexuels ou non. Ici, il est peu question de sexe, mais bien de fantasme donc, entre sa vision idéalisée de Paris et son amour inconditionnel pour le milieu artistique et ses grands représentants, il nous propose sa vision (quelque peu caricaturale, car il s'agit bien encore et toujours d'une vision fantasmatique) de Matisse, Picasso, Hemingway, Braque, Toulouse Lautrec, Zelda et Scott Fitzgerald, Dali, Bunuel... Et je dois avouer, que malgré que ca vision soit purement fantasmée, ça fonctionne, je suis bien rentré dedans! Ca doit être à cause du postulat de base, suffisament irréaliste, pour que n'ai pas l'impression que Wooody cherche à nous arnarquer en voulant nous proposer une vision réaliste de la chose. Non, on est dans SON rêve, alors laissons-le rếver. Les dialogues fonctionne bien, comme souvent, l'histoire est plus fascinante de par la présences de grands personnages et de leurs échanges que par la véritable originalité des péripéties. Personnellement, je suis bien entré dans son fantasme, et apprécié d'y voir représenter les artiste, et je me suis rendu compte que moi aussi c'est un univers qui me fascine. Sinon, évidemment comme toujours avec Woody Allen, l'amour est une chose complexe et le désir, qui peut paraître simple pour certains personnages ne l'est jamais pour celui qui le représente. Pour moi ce film se situe entre Whaterver works et Vicky Christina Barcelona, car il est plus drôle que ce dernier, mais moins marrant que WW, et il a plus de profondeur que WW sans atteindre les profondes questions de couples de VCB... Un Woody dans la moyenne, quoi.
Je pense que c'est un film à voir par curiosité, même si c'est loin d'être un indispensable. Pas une réussite (difficile quand les studios tirent les ficelles), mais un film intéressant pour ce qu'il aurait pu être.
Minuit à Paris
de Woody Allen
Je ne suis pas toujours fan de Woody Allen, surtout de ces derniers films. Même si j'avais bien aimé Vicky Christina Barcelona, sorte de réalisation fantasmé d'un auteur qu'on sait sensible à l'art et à la séduction (et Whatever works m'avait bien fait marrer). Ici, ce sont les mêmes grandes thématiques: le fantasme, l'art, la séduction. On à une vision de Paris totalement fantasmée, accés sur ces grands "aspects" (jamais on y parle de la pollution ou de la circulation par ex...), où Owen Wilson campe un Woody Allen parfait. Car oui, Wilson joue le même rôle que tenait Woody à chacun de ses films dans les années 70: passioné, exalté, relation de couple conflictuelle, verbiage, humour décalé et sarcastique... Les névroses en moins tout de même. On dirait qu'en vieillissant, les névroses de notre jeune Woody se sont transformés en désir de mettre en image ses fantasmes, sexuels ou non. Ici, il est peu question de sexe, mais bien de fantasme donc, entre sa vision idéalisée de Paris et son amour inconditionnel pour le milieu artistique et ses grands représentants, il nous propose sa vision (quelque peu caricaturale, car il s'agit bien encore et toujours d'une vision fantasmatique) de Matisse, Picasso, Hemingway, Braque, Toulouse Lautrec, Zelda et Scott Fitzgerald, Dali, Bunuel... Et je dois avouer, que malgré que ca vision soit purement fantasmée, ça fonctionne, je suis bien rentré dedans! Ca doit être à cause du postulat de base, suffisament irréaliste, pour que n'ai pas l'impression que Wooody cherche à nous arnarquer en voulant nous proposer une vision réaliste de la chose. Non, on est dans SON rêve, alors laissons-le rếver. Les dialogues fonctionne bien, comme souvent, l'histoire est plus fascinante de par la présences de grands personnages et de leurs échanges que par la véritable originalité des péripéties. Personnellement, je suis bien entré dans son fantasme, et apprécié d'y voir représenter les artiste, et je me suis rendu compte que moi aussi c'est un univers qui me fascine. Sinon, évidemment comme toujours avec Woody Allen, l'amour est une chose complexe et le désir, qui peut paraître simple pour certains personnages ne l'est jamais pour celui qui le représente. Pour moi ce film se situe entre Whaterver works et Vicky Christina Barcelona, car il est plus drôle que ce dernier, mais moins marrant que WW, et il a plus de profondeur que WW sans atteindre les profondes questions de couples de VCB... Un Woody dans la moyenne, quoi.
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