Kick Ass, de Matthew Vaughn
Oh punaise ca déménage!
alors autant j'ai regretté qu'ils aient ôté l'archi gore de la BD (pas lu mais feuilletée) pour que ca passe pour le plus grand public (ces producteurs sont vraiment des nazes). Autant ca reste suffisament gore, juste ce qu'il faut, pour etre troublant, et faire se questionner sur les limites de ce qu'on est prêt à accepter ou pas, ce qui est montrable ou pas...
C'est drôle, c'est fun, ça, pète, c'est violent, ca prend à contre pieds les habituels poncifs de super héros, du vrai pur film de divertissement comme j'aime!
Agora, d'Alejandro Amenabar
J'avais lu tant de mauvaises choses sur ce film, que finalement j'ai bien aimé !
En fait je crois qu'il y avait trop d'attente concernant ce film. Chaque oeuvre d'Amenabar (Mar adentro, Les autres, Tesis, et son chef d'oeuvre: Ouvre les yeux) est désormais une promesse, et celui-ci n'a certes pas tenu toutes les siennes. Aménabar ne semble pas savoir filmer les oeuvres épiques, lui qui est si bon pour pour les atmosphères, celui-ci en est totalement dépourvu (excepté les scènes filmées en plongées montrant des hordes de fanatiques détruire les rues, qui a défaut d'etre hyper originales fonctionnent très bien a mon sens, et donnent une vraie ambiance). Malgré tout, le scénario illustre plutôt bien les enjeux politico religieux qui secouèrent la région Alexandrine à l'époque. Je ne sais pas si le film est plutôt neutre ou s'il affiche un partit pris douteux (là les chrétiens sont les pires méchants, plus sadiques que Freddy et Sauron réunis, et les païens sont des gens plutot cultivés et intelligents, même si c'est eux qui ont commis les premiers actes qui entrainèrent la révolte chrétienne). Difficile a dire quand on est aussi bon en histoire que moi. En tout cas, le film m'a interessé. Plus par son scénario (écrit par Aménabar aussi), que par sa réalisation, assez pauvre.
Paul Giamatti (le célèbre acteur américain) est en pleine crise existentielle. Il se cherche, peinant même à trouver le ton juste lors des répétitions de sa prochaine pièce. Il entend alors parler de la « Banque des Ames », laboratoire privé proposant un service des plus intrigants : retirer l'âme des patients, tout simplement, et pourquoi pas la remplacer par une de celles disponibles dans leur catalogue ! Séduit, il décide donc de procéder à l’ablation de son âme. S’en suivent des réactions en chaîne dont il n’imaginait pas l’ampleur... Synopsis intrigant. Acteur que j'aime bien. Mais un petit trucs tiquait pour moi: l'idée me faisait songer à "Dans la peau de John Malkovitch", film que je trouvais amusant sur le papier et emmerdant en vrai... Là c'est quand même un peu mieux. Moins fou, c'est peut-être un peu pour ça aussi. Plus humain en tout cas. Des choses sont interessantes. Mais comme "Dans la peau de...", le film à du mal à décoller, du mal à dépasser les frontières du concept, et de transcender celui-ci. Là, ça mène à pas grand chose finalement, ou a des choses qui auraient pu être amenées sans ce concept... Donc bon, un petit film existentiel sympa, mais voilà.
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